ENORME connerie

Publié le par Louis Sipher

Cher V,

 

F, chez qui je soignais mon foie fatigué par les Cuba Libre de la soirée d’hier – 3 ème fois ce mois ci, il est temps que maman rentre de vacances - en buvant moult verres de Coca très frais sur un lit de glaçons, me rapporte que tu séjournes en ce moment à Puerto Rico, dans une maison d’arrêt américaine…

 

Tu aurais été surpris par les Coast Guards sur une plage de Culebra, avec ton oncle, et – Délire ? Réalité ? – VINGT QUATRE chinois à ton bord. Tu aurais prétendu les avoir recueillis en mer. En attendant, peu convaincus par tes dires, les Coast Guards te tiennent au frais à San Juan.

 

Qu’est ce que c’est que cette histoire ? Si tu les as vraiment recueillis en mer, puis je te demander ce que tu foutais avec ton oncle sur un catamaran loué chez nous, à l’Anse Marcel, soit à 130 milles au vent? Ne me répond pas que vous étiez parti pêcher des daurades…


 

Je ne sais pas comment tu es allé te fourrer dans un pétrin pareil, je ne veux même pas le savoir. Je suis cependant très mécontent après toi. Je te rappelle que ta femme et ta fille ont besoin de toi, et que pour le moment, tu ne peux rien faire pour elles.

 

Tu réalises évidemment que tu vas trainer ces chinois derrière toi comme 24 casseroles durant toute ta vie, pour avoir essayé de gagner combien ? $500 par chinois, $1000 peut être ? Donc, au mieux du mieux 25000 dollars ?


 

F, ta chère et tendre, rapporte que grâce à un vice de procédure et une intervention du consulat français, tu serais prochainement libéré et transféré sur un territoire français. C’est tout ce que je te souhaite, mais sincèrement, j’en doute. Tu es peut être au courant que ces jours ci, les américains sont extrêmement chatouilleux avec leurs frontières, pour de multiples raisons. Et puis enfin, merde, c'est quand meme pas joli joli, d'un point de vue moral... Enfin, j’espère que les conditions carcérales de PR ne sont pas trop rudes, et surtout j’espère que tu ne feras pas là bas de trop mauvaises rencontres…

 

Bien à toi,

 

Louis



Publié dans Yo Lo Digo

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